HOMME INACCESSIBLE novel Chapter 4203

Chapitre 4203 

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Ardouin n’osait pas non plus dire qu’il le remettrait à la justice. Cela permettrait certes à Alain de vivre, mais toutes les choses qu’il avait faites seraient complètement dévoilées. 

À ce moment–là, la réputation des Brunelle serait entachée, et les Brunelle seraient même le cible des critiques aux États–Unis. 

Alors, pour Ardouin, quel que soit son choix, il y aurait un prix insupportable à payer… 

Clément a vu son hésitatión et a dit d’une voix froide : 

– 

– Puisque tu n’eses pas le dire, alors ne le dis pas. 

Clément a regardé Sétrien et lui a demandé : 

-T’es l’ancien chef de la famille Brunelle, je te demande, que penses–tu de cette affaire, comment devrait–elle être gérée ? 

À ce moment–là, Sétrien était lui aussi très hésitant. 

Ses pensées et celles d’Ardouin étaient fondamentalement les mêmes. 

Il ne pouvait ni tuer Alain, ni lui pardonner facilement, et les choses qu’Alain avait faites ne pouvaient pas être rendues publiques. 

Sétrien attachait beaucoup d’importance à l’honneur des Brunelle, après tout, c’était lui qui avait fait de la famille ce qu’elle était aujourd’hui, petit à petit. Alors, Sétrien a réfléchi et a dit : 

1. Clément, notre famille a une telle brute, c’est vraiment parce qu’on ne l’a pas bien discipliné… Je suis prêt à sortir dix milliards de dollars pour dédommager les familles de toutes les victimes, et quant à ce salaud, je demanderai à Gervais de lui briser les deux jambes et les deux mains. Nous l’enfermerons chez nous et le garderons comme un chien, il ne pourra jamais quitter les Brunelle de sa vie… 

Clément a ricané: 

– 

– Quoi, tu veux encore le garder en vie? 

Sétrien a aperçu l’air froid de Clément et il a paniqué ! 

Il a réalisé soudain qu’il venait de commettre une grave erreur. 

Sétrien s’est dit : 

<< Je suis tellement stupide… Je vois bien que M. Clément est très fâché à cause de ce qu’Alain a fait, mais j’ai quand même exprimé que je voulais garder la vie d’Alain, ce qui est tellement faux. Maintenant que M. Clément est si en colère, cela suffit à prouver qu’il ne laissera jamais Alain partir, il veut certainement tuer Alain, mais j’ai même dit cela tout à l’heure, je suis si stupide !» 

<< M. Clément m’a délibérément demandé ce qu’il fallait faire avec Alain tout à l’heure parce qu’il voulait me donner une chance. Il voulait voir mon attitude, mais la réponse que je viens de donner devrait le rendre extrêmement mécontent…>> 

En pensant à cela, Sétrien a paniqué et s’est empressé de dire: 

– M. Clément, j’ai bien réfléchi encore une fois, ce salaud d’Alain a fait tellement de mauvaises choses, s’il ne meurt pas, nous ne pouvons pas faire face à ces filles innocentes qui sont mortes tragiquement de ses mains ! Je pense donc que c’est seulement s’il meurt que nous pourrons racheter ses crimes! 

Après que Sétrien a fini de parler, Maret, sur le côté, s’est inquiété et a dit : 

– 

– Qu’est–ce que tu dis, espèce de salaud? Et il est l’aîné de sa génération ! Nous avons tous de grands espoirs en lui! Tu veux le tuer, es–tu fou? 

Maret ne voulait naturellement pas qu’Alain meure, car c’était son fils après tout, aussi était–il très furieux en entendant ces paroles de Sétrien. Mais le père de Maret, Ardouin, pensait différemment. 

Ardouin comprenait les intentions de Clément. 

Il savait que Clément ne laisserait pas partir Alain, que Clément avait décidé de le tuer, et que s’il les a interrogés, c’était pour leur faire avouer qu’ils n’avaient pas été strictes avec Alain! 

À ce moment–là, Sétrien aurait la chance de pouvoir sauver les Brunelle, et Maret était trop naïve pour penser qu’Alain serait épargné ! 

Ardouin a dit donc respectueusement à Clément : 

1. Clément, je pense que… 

Tu n’as rien à dire ! 

Clément n’attendait pas qu’il finisse en disant froidement : 

Chacun n’a qu’une seule chance d’exprimer son opinion, et ta chance a déjà été utilisée. 

Clément regardait Rosélyne et a demandé d’un ton calme : 

Mlle Rosélyne, qu’en penses–tu?